Sex dolls, éthique et législation : ce que dit le droit français

Si acheter une sex doll est légal en France, tout n’est pas permis. Certaines formes posent des questions éthiques et juridiques, notamment quand on parle de robotisation, d’apparence physique ou d’usage. Voici un état des lieux clair de la loi et des limites en 2025.
Ce qui est autorisé
En France, il est légal d’acheter, d’importer, de posséder et d’utiliser une sex doll pour un usage privé. Aucune autorisation spéciale n’est requise, tant que :
- Le modèle ne représente pas un mineur
- Il ne contient pas de matériel interdit (caméras espionnes, etc.)
Ce qui est interdit
Les dolls à apparence juvénile ou « lolicon » sont considérées comme de la pornographie illicite en France. Même si le produit est fictif ou artificiel, c’est interdit par la loi (article 227-23 du Code pénal).
Importer ou posséder ce type de doll peut entraîner des poursuites pénales.
Zone floue : robotisation et consentement
Certaines questions sont encore sans réponse juridique claire :
- Une sex doll peut-elle simuler un refus ? Est-ce problématique ?
- Un robot « intelligent » peut-il avoir des droits ?
- Quelles limites à l’automatisation du plaisir ?
Pour l’instant, ces sujets relèvent davantage de l’éthique que du droit, mais le débat monte.
Le cadre légal français autorise largement l’usage des sex dolls, à condition de respecter les normes de représentation et de sécurité. Les zones grises émergeront avec l’IA et les usages publics. Il faudra tôt ou tard une adaptation législative.