Les sex dolls robotisées ou dotées d’IA ne sont plus des gadgets, mais des formes de présence artificielle crédibles. Alors, que se passe-t-il pour les relations humaines ? Ces compagnons technologiques renforcent-ils l’isolement, ou permettent-ils de nouvelles formes de lien ?

Un miroir de nos besoins

Les sex dolls posent une question essentielle : cherchons-nous un partenaire… ou une projection de nous-mêmes ? En permettant de tout personnaliser (apparence, comportement, voix), elles offrent un contrôle total, loin de la complexité d’un vrai lien humain.

Risque : le repli sur soi

Certains sociologues alertent sur un risque d’ultra-solitude choisie, où les individus préfèrent la facilité de la compagnie artificielle à la fragilité du lien réel. Les relations humaines pourraient en pâtir, notamment chez les jeunes générations habituées à l’immédiateté.

Potentiel : compagnons thérapeutiques ou transitoires

À l’inverse, certaines applications positives émergent :

• Dolls utilisées en thérapie contre l’anxiété ou le deuil
• Accompagnement des personnes âgées ou isolées
• Outil de transition pour personnes ayant vécu un traumatisme relationnel

Les sex dolls, en version intelligente, ne remplaceront pas les humains. Mais elles vont coexister avec nous, parfois pour le meilleur, parfois au détriment du lien social. Leur rôle dépendra surtout de comment la société les intègre, les encadre, ou les détourne.